les jardins de l'été 2012....
Pour les familles modestes, le jardinage participe au chemin de l'insertion : la capacité de faire soi-même et de consommer le bien produit permet d'accéder à une économie non monétaire, mais non négligeable, qui contribue à réduire les inégalités sociales.
Ce jardin permet aux participants d'avoir une prise concrète sur leur cadre quotidien. Il leur offre une part d'autonomie, les aide à se positionner à nouveau à l'égard de leurs enfants et de leur entourage.
Vis-à-vis du monde extérieur, cette action favorise la solidarité intra et intercommunautaire, permet la reconquête du statut du producteur, l'apprentissage ou le ré apprentissage des codes sociaux, le respect du travail d'autrui...Faire son jardin permet aux participants de rompre le désoeuvrement, de trouver ou de retrouver un rythme de travail, d'exercer une activité physique (notamment sur l'atelier jardinage), de s'inventer une bonne organisation, d'apprendre de nouvelles techniques, et de se fournir en ressources alimentaires complémentaires de qualité, qui pourront ouvrir la voie à une évolution vers la diététique et l'équilibre.
C'est aussi une activité qui s'inscrit dans le cycle du vivant, et qui participe à la compréhension des relations entre les êtres vivants, à la réconciliation avec les rythmes du temps et des saisons, au repérage de sa place dans le système, à la responsabilisation de son propre impact. Au travers de la pratique écologique, naît alors la notion du respect, le respect envers le milieu qui les nourrit, envers les autres qui s'y inscrivent. De nouveaux comportements plus écologiques et plus citoyens peuvent émerger